L’architecte danois Finn Juhl est considéré comme l’un des plus grands designers de meubles du XXe siècle, ainsi qu’une figure pionnière du design de meubles danois et du mouvement moderne danois.
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Conception danoise
Bien qu’il possédait une vaste connaissance de l’architecture, Juhl se considérait avant tout comme un designer de meubles, contribuant en grande partie à révolutionner le concept de design danois. Sa conception de meubles et son langage organique et sculptural inhérent, inspiré par les arts, devaient redéfinir le Danemark comme pionnier dans le domaine.
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Sa commande de meubler l’une des plus grandes salles des délégués du bâtiment de l’ONU à New York, sans parler de la présentation de ses œuvres au Musée d’art moderne, l’a très tôt fait connaître en dehors du Danemark. Ses liens avec nombre de ses pairs étrangers ont conduit à des collaborations avec l’industrie américaine du meuble, permettant à ses meubles d’être parmi les premiers à faire du danois moderne un phénomène international. Aujourd’hui, les pièces de Finn Juhl sont distribuées dans des collections privées et publiques, ainsi que des musées, à travers le monde..
Biographie
Finn Juhl est né le 30 janvier 1912 à Frederiksberg, au Danemark. Bien que son souhait initial était de devenir historien de l’art, son père l’a persuadé de fréquenter l’école d’architecture de l’Académie royale des beaux-arts du Danemark. En 1934, il avait atteint un poste prestigieux au sein de l’institut, établissant un partenariat avec l’architecte Vilhelm Lauritzen, et explorant le mouvement fonctionnaliste via des bâtiments propres et nettement géométriques tels que la maison de radiodiffusion Radiohuset, un summum de l’architecture danoise qui abrite actuellement le Royal Académie danoise de musique.
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Juhl se considérait autant comme un architecte d’intérieur que d’extérieur. En 1937. Juhl a commencé à collaborer avec le maître ébéniste Niels Vodder, et le duo a rapidement acquis renommée et estime lors de l’exposition de la Guilde des ébénistes de 1945 avec leurs pièces expressives ressemblant à des sculptures. L’un de ces articles était le fauteuil modèle 45 (1945), rompant avec la tradition en libérant les zones rembourrées de la structure en bois.
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À 39 ans, Juhl a fait ses débuts aux États-Unis, en 1951, à l’exposition Good Design à Chicago et au MoMA à New York. Il a représenté le Danemark en créant l’intérieur d’une salle de réunion au siège des Nations Unies. Quelques années plus tard, SAS demande à Juhl de repenser l’intérieur de ses aérogares en Europe et en Asie.
Finn Juhl continue de remporter des prix des décennies après sa mort. Le Wallpaper Design Award 2010 a été décerné au Baker Sofa (1951) dans la catégorie Meilleure réédition.
Concepteur de meubles
Contrairement à l’approche mathématico-scientifique fonctionnalisée de la School of Klint du design de mobilier danois, l’ambition de Finn Juhl allait au-delà de la fabrication de meubles fonctionnels. Il a trouvé ses inspirations dans l’art abstrait. Elle était reflété dans les géométries complexes et plastiques de ses meubles.
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Juhl a fait ses débuts en 1937 aux expositions de la Guilde des ébénistes. C’étaient un lieu important pour les jeunes designers qui cherchaient à adopter des approches nouvelles et audacieuses du design danois. Ils tournent le dos aux styles historicistes traditionnels, lourds d’ornements et de peluches, à la place.
Ses projets
Les projets qu’il a dirigés ont été considérés comme très controversés et le premier travail de Juhl a rencontré de nombreuses critiques. Sa chaise Pelican était conçue en 1939 et produite pour la première fois en 1940. Elle a été décrite comme un « morse fatigué » et « une esthétique dans le pire sens du terme ». Malgré les critiques initiales, le travail de Juhl a commencé à influencer le style des maisons à l’étranger tout au long des années 40. Au Danemark sa popularité n’a pas atteint celle de ses pairs, Børge Mogensen et Hans Wegner. Ils étaient moins radicaux dans leurs conceptions et s’appuyaient davantage sur Kaare Klint. il était le chef de l’école du meuble à l’Académie et le nestor du mobilier danois moderne conception.
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La « liberté » que l’on retrouve dans les formes distinctives de son œuvre est à l’origine des critiques qui lui sont adressées. Pourtant, malgré la contestation, nombre de ses meubles sont déjà reconnus à son époque.
Dans les années 1940, Finn Juhl était au sommet de sa carrière. C’est au cours de ces années qu’il a créé ses lignes de meubles les plus emblématiques, parmi lesquelles la chaise FJ45. C’est sans doute la pièce qui a fait de Juhl un designer extraordinaire. Convaincu qu’un architecte doit également être impliqué dans les projets de design d’intérieur d’un bâtiment, cette approche de l’architecture moderne n’a pas gagné beaucoup de soutien à l’époque. Cependant, il est devenu plus tard courant pour les architectes de réaliser des travaux d’intérieur. design plus tard, l’établissant comme un pionnier intuitif.
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Succès à l’étranger
Tout au long des années 1950, Finn Juhl a fait sa percée en Amérique. En 1950, le Conseil de l’Académie de la Royal Danish Art Academy lui a confié la tâche prestigieuse de concevoir la salle du Conseil de tutelle au siège de l’ONU à New York. La chambre des Nations Unies est considérée à ce jour comme le chef-d’œuvre de la carrière de Juhl.
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Grâce à l’amitié avec Edgar Kauffmann Jr., Finn Juhl a remporté un grand succès aux États-Unis. Cela à cause de la qualité exquise dans laquelle ses meubles ont été fabriqués à la main par Niels Vodder, mais aussi parce que son design organique était nouveau et frais pour le public américain. Pour la classe moyenne américaine privilégiée, les meubles de Juhl sont devenus un symbole du bon goût individuel. Elle cherchait à se démarquer de l’esthétique du marché de la production de masse.
En Danemark
Le Danemark a également connu l’industrialisation émergente de la production de meubles et le potentiel des nouveaux matériaux. Juhl était un défenseur d’une telle industrialisation de la production de meubles danois. Il a été l’un des premiers architectes danois à concevoir des meubles pour la production de masse.
Les doutes de Juhl quant à savoir si l’avenir du design de meubles danois était entre les mains des ébénistes pouvont être la raison de la fin de sa collaboration avec Niels vodder. Cependant, la raison de la violation est incertaine. Cela pourrait également être dû au fait que Juhl était occupé à faire d’autres choses. Des examples sont la conception de meubles pour les fabricants et l’administration de projets de design d’intérieur.
Teck
Les architectes et designers scandinaves ont souvent choisi des matériaux naturels comme le bois pour leurs œuvres. Allant parfois jusqu’aux extrêmes logiques.
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Finn Juhl a également apporté sa contribution significative à l’industrie de la fabrication du bois. Il a mis en œuvre de nouvelles techniques de traitement du teck. Ils lui ont permis, par exemple, de plier le bois en formes organiques et virtuoses, à partir de ce qu’on a appelé plus tard le « style teck ». Juhl a donné une touche douce aux lignes des chaises modernistes en bois. Juhl a privilégié les formes organiques qui ont souvent poussé le bois aux limites de ce qui était possible.
Il a été influencé par le sculpteur abstrait Jean Arp. Il était une influence qui se voit déjà dans sa première chaise Pelican, mais qui est restée un motif tout au long de sa carrière. Également influencé par l’art tribal, Juhl a exposé la chaise Chieftain avec des photos d’armes issues d’études anthropologiques.
Info source:
http://www.midcenturyhome.com/people-in-design/finn-juhl/
http://www.dwr.com/designer-finn-juhl?lang=en_US
https://en.wikipedia.org/wiki/Finn_Juhl
https://ordrupgaard.dk/en/portfolio_page/finn-juhl-a-portrait/
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